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Transports - Auto

Vinci, Ardian, CDC… le tour de table de la ligne Tours-Bordeaux va bouger

Plusieurs actionnaires de Lisea, le concessionnaire de la LGV, souhaitent se désengager. Vinci pourrait renforcer sa position.

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ARTHUR NICHOLAS ORCHARD / Hans Lucas via AFP

C’était la première fois que le privé allait gérer une infrastructure ferroviaire en France… En 2011, Réseau Ferré de France (aujourd’hui SNCF Réseau) confiait la construction et la concession jusqu’en 2061 de la future ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux à la société Lisea. À l’époque, cette dernière avait rassemblé un consortium dont le premier actionnaire était Vinci Concessions, avec un tiers du capital, la Caisse des dépôts et consignations, le fonds d’infrastructures Meridiam et d’autres partenaires financiers complétant le tour de table. Treize ans plus tard - et sept ans après la mise en circulation des premiers TGV - la filiale du géant du BTP a l’opportunité de renforcer son emprise sur Lisea. Comme l’a déjà évoqué le terminal d’informations Infralogic mi-avril, la CDC et Ardian pourraient céder tout ou partie de leur participation. Selon nos informations, c’est à la banque japonaise Nomura qu’ils ont confié la tâche de gérer le dossier. La Caisse devrait a priori vendre une grosse partie de ses 25,4 %, tandis que l’investisseur de la place Vendôme pourrait se séparer de la totalité des 16,8 % qu’il gère pour le compte d’Axa IM et du fonds de pension néerlandais APG.