Offrez un coup d’avance à vos collaborateurs

Tech - Télécom

Prêts personnels, Bernard Arnault… comment Xavier Niel finance ses emplettes télécoms en dehors d’Iliad. Partie 2

Si le fondateur de Free a développé l’essentiel de son empire télécoms via sa société historique, il a aussi multiplié les acquisitions en endettant ses holdings personnelles ou en faisant appel à des alliés fortunés, parfois très discrètement.

Photo
ERIC PIERMONT / AFP

La scène se déroule boulevard Suchet dans les luxueux locaux de l’ambassade de Monaco à Paris. Nous sommes le 16 avril 2025. Ce jour-là, le prince Albert II a fait le déplacement de la Principauté pour remettre l’insigne de chevalier de l’Ordre de Saint Charles - l’équivalent monégasque de la Légion d’honneur - à deux personnalités françaises : Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, et… Xavier Niel, le magnat français des télécoms. Costume sombre, chemise blanche, mais sans cravate comme à son habitude, celui qui a longtemps fui les honneurs arbore un large sourire. Il n’est pas là par hasard. Le fondateur de Free est également actionnaire majoritaire de Monaco Telecom. Et c’est au titre des services rendus à l’État monégasque qu’il est décoré. « Je suis très honoré de recevoir cette distinction de Monseigneur. Tout ce qu’on fait depuis plus de dix ans à Monaco, c’est d’essayer de développer les télécoms et puis, au-delà, d’aider cette société à grandir à Chypre, à Malte et on espère ailleurs », déclare-t-il au micro de Monaco Info.