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Transports - Auto

Stellantis continue de tailler discrètement dans ses effectifs en France

Délocalisations de lignes de production et de centres de R&D, basculement vers l’électrique... la multinationale dirigée par Carlos Tavares a réduit de 7 % l’année dernière le nombre de ses salariés dans l’Hexagone.

Le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, visite le site e-Transmissions du groupe à Metz le 27 avril 2023.
Le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, visite le site e-Transmissions du groupe à Metz le 27 avril 2023. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Les départs s’enchaînent dans les usines françaises de Stellantis. Les effectifs en CDD et CDI étaient déjà passés en 2022 sous la barre des 40 000 salariés. Ils ont encore fondu de 7% en 2023 pour tomber à 36 400 salariés, selon des documents internes consultés par l’Informé. Depuis la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler intervenue le 16 janvier 2021, le groupe italo-franco-américain a perdu 7 300 salariés dans ses usines et centres de recherche en France, soit plus de 16 % de ses équipes. Malgré des résultats records pour Stellantis (16,8 milliards d’euros de bénéfices en 2022 et 18,6 milliards en 2023), les destructions d’emplois concernent toute l’Europe : le groupe présidé par John Elkann, le petit-fils du fondateur de Fiat Gianni Agnelli, a supprimé 23 000 postes nets (embauches incluses) sur le continent depuis fin 2020.