L'abonnement à l'Informé est à usage individuel
Un autre appareil utilise actuellement votre compte
Continuer la lectureL’inquiétude grandit sur la sécurité des lignes de bus ouvertes à la concurrence
À quelques mois du transfert des premiers lots de Paris et la Petite Couronne à de nouveaux opérateurs, l’organisation de la sécurité des voyageurs est encore floue. Et donne lieu à une lutte d’influence entre Jean Castex, le PDG de la RATP, et la présidente d’Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse.

« Quand le conducteur appuiera sur le bouton d’alarme discrète, quel service répondra pour intervenir dans les faits ? », s’inquiète un agent RATP. L’appréhension est palpable dans les rangs de la régie parisienne alors que les bus de Paris et de la Petite Couronne s’apprêtent à être ouverts à la concurrence par l’autorité régionale présidée par Valérie Pécresse, Île-de-France Mobilités (IDFM). Le service de sécurité de la RATP, le GPSR (Groupe de protection et de sécurité des réseaux, aussi appelé SUR), a été exclu de ses appels d’offres au profit de sociétés privées aux compétences d’intervention bien moindres. « La situation est appelée à se détériorer avec le retrait des agents de la SUR, alerte le syndicat FO du groupe RATP dans un courrier adressé, le 4 février dernier, à Valérie Pécresse et consulté par l’Informé. Nous sommes convaincus que cette absence entraînera une augmentation des incivilités et des agressions tant envers les salariés de notre entreprise que les usagers. » Le syndicat n’a pas reçu de réponse de la présidente de région.