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Pourquoi le monde du jeu vidéo attaque le décret sur le contrôle parental

Sony, Microsoft, Nintendo, représentés par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) attaquent le décret qui oblige les fabricants d’appareils connectés à installer un logiciel de contrôle parental.

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JULIAN STRATENSCHULTE / dpa Picture-Alliance via AFP

Levée de boucliers inédite sur le marché du jeu vidéo. Pour mieux protéger les mineurs en ligne, la loi du 2 mars 2022, dite loi « Studer » du nom du député à l’initiative du texte, a imposé aux fabricants de tablettes, smartphones, télés connectées, ordinateurs, mais aussi de consoles de jeux vidéo, de préinstaller un logiciel de contrôle parental. Son activation devra être proposée aux parents lors du premier démarrage. Un décret est venu détailler en juillet dernier la mise en œuvre de ce dispositif qui doit entrer en application avant septembre 2024. Ce texte, défendu par Jean-Noël Barrot, ministre délégué au numérique, n’est cependant pas du tout au goût de l’industrie du jeu vidéo qui, comme l’a indiqué Challenges, a décidé de passer à l’attaque devant le Conseil d’État. L’Informé dévoile les détails de ce recours singulier : jamais, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs n’avait mené une telle action depuis sa création en 1995.