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Médias - Culture

Bercy, l’Urssaf, TF1, Chevignon… les 1 001 ardoises de l’ancien playboy Jean-Yves Le Fur. Partie 2

Décédé il y a un an, l’ex-patron des magazines « DS », « Numéro » et « Lui » a fait l’objet de six redressements fiscaux, et de procès pour impayés de la part de 70 créanciers. Deuxième volet de notre enquête.

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Wyters Alban / ABACA

Pour Bercy, c’est ce qui s’appelle un bon client. En 30 ans de carrière, le singulier Jean-Yves Le Fur, homme d’affaires autodidacte connu pour ses multiples conquêtes féminines (Karen Mulder, Stéphanie de Monaco, Maïwenn, Marie Gillain, Lætitia Casta…), s’est lancé dans diverses aventures business pour le moins hasardeuses. L’occasion de quelques couacs avec ses partenaires VIP (la famille Arnault, l’héritier Clarins, l’ex-PDG de TF1 Patrick Le Lay, …), comme nous l’avons vu dans le premier épisode de notre enquête… mais aussi de nombreuses bisbilles avec les services fiscaux. Chaque année, de 1996 à 2015 au moins, les inspecteurs des impôts ont pris soin de contrôler les déclarations de revenus du phénomène. Chaque année, ou presque, ils y ont trouvé matière à redressement, avec bien souvent des pénalités pour mauvaise foi (+ 40%) ou activité occulte (+ 80%). Décédé le 31 mars 2024, le roi des nuits parisiennes a systématiquement contesté ces ardoises devant la justice administrative, quasiment toujours en vain… avant de recommencer les mêmes acrobaties comptables.