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Continuer la lectureArnault, Le Lay, Beigbeder… comment Jean-Yves Le Fur a hypnotisé le gratin parisien. Partie 1
Ce patron de presse (Lui, Numéro, DS), figure de la mode et des nuits parisiennes, est décédé en mars 2024. Son petit empire ne lui a pas survécu, liquidé en laissant au moins 18,5 millions d’euros de dettes.
Il y a un an, le 31 mars 2024, Jean-Yves Le Fur mourrait d’un cancer du pancréas à l’âge de 59 ans. La disparition de cet homme d’affaires pour le moins atypique suscitait alors bien des réactions. Sur Twitter, la ministre de la culture Rachida Dati se fendait d’un hommage appuyé à un « entrepreneur talentueux ». À ses funérailles se pressaient les people Carla Bruni, Luc Besson, Anthony Delon… mais aussi ses conquêtes Marie Gillain, Lætitia Casta, Karen Mulder, et surtout Maïwenn : la comédienne a eu un fils avec le self-made-man, l’a épousé deux fois et lui a même consacré un film, Mon roi, où elle le dépeint comme un pervers narcissique. Seule une absente de marque manquait : Stéphanie de Monaco, fiancée officiellement avec lui en 1990, avant de rompre à peine deux mois plus tard. Dans un long portrait consacré au défunt, son ami l’écrivain Simon Liberati, expliquait que la famille princière monégasque l’avait répudié à cause de ses mensonges : il n’était pas l’enfant d’un architecte comme il le prétendait, mais celui d’un installateur de boucherie. Il avait aussi fait un mois de prison en 1985 pour « vol, escroquerie, et faux ». « Le prince Rainier avait mené une enquête sur lui et, au vu des résultats, il avait ordonné à Stéphanie de rompre », se souvient une vieille connaissance.