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Industrie

Espions de Thales à l’ONU : la justice valide le licenciement de la lanceuse d’alerte

La salariée avait accusé le groupe électronique de rémunérer des taupes à New York.

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DANIEL SLIM / AFP

L’affaire avait fait grand bruit. En 2021, Mediapart avait révélé que Thales avait introduit deux « espions » à New York auprès du service de l’ONU chargé de la sécurité des missions de maintien de la paix : des officiers de réserve, officiellement détachés par le gouvernement français auprès des Nations unies, mais secrètement rémunérés par l’entreprise selon le site. De 2016 à 2019, ceux-ci auraient transmis des informations confidentielles à Thales et orienté en sous-main la rédaction des appels d’offres du service, afin d’aider l’électronicien à les remporter. L’enquête ouverte par le Parquet national financier (PNF) fin 2020 pour corruption et trafic d’influence est toujours en cours, selon nos informations. Mais l’histoire vient de connaître un nouveau rebondissement juridique : une cadre de Thales à l’origine - au moins en partie - de ces révélations a vu son licenciement confirmé par la cour d’appel de Versailles il y a quelques semaines.