Grande conso

L’actionnaire rebelle de Bel perd ses derniers espoirs… tout comme Lactalis

Alors qu’elle se battait depuis des années pour vendre ses parts, une des trois familles actionnaires du fromager Bel (Babybel, Boursin, Vache qui rit…) a épuisé son dernier recours. Une mauvaise nouvelle aussi pour le rival Lactalis.

Publié : 25/04/2023 à 16:39 - Mis à jour : 25/04/2023 à 17:34

Usine de fabrication de Babybel, l’une des marques phares du groupe Bel
Usine de fabrication de Babybel, l’une des marques phares du groupe Bel JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Sur les emballages, La Vache qui rit est toujours hilare. Mais en coulisses, le sourire n’est guère de mise. Une lutte intestine fait rage depuis plus de vingt ans entre les trois branches familiales qui se partagent en parts à peu près égales le géant fromager Bel (Vache qui rit, Kiri, Boursin, Babybel…), 3,6 milliards de chiffre d’affaires en 2022. Évincée de la gouvernance du groupe et de sa holding Unibel au début des années 2000, la famille Dufort n’a depuis eu de cesse de batailler contre les cousins et cousines des deux autres branches à l’origine de cette mise à l’écart, les Fiévet et les Sauvin. Et selon nos informations, les Dufort ont récemment perdu leur dernière voie de recours en mars, avec le rejet par la Cour de cassation de leur pourvoi.

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