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Continuer la lectureL’étrange logo du PSG, Maison Mulot vendue, Air France déboutée… les télex de l’Informé
Les dernières brèves exclusives de la rédaction.
Publié : 29/07/2025 à 14:59 - Mis à jour : 29/07/2025 à 18:08

► Sport Business. Le PSG serait-il en train de concrétiser ses envies de basket ? Le club de la capitale, tout juste couronné du titre de vainqueur de la Champions League, version balle au pied, a déposé le 6 juin dernier un étonnant logo (voir ci-dessous) en forme de ballon de basket auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). L’usage précis de ce logo n’est bien évidemment pas précisé, mais son design marqué par un cerclage similaire à celui des ballons de basket, et son dépôt dans de nombreuses catégories sport a de quoi poser question. Car la NBA ne cache pas sa volonté de créer une ligue de basket en Europe, en concurrence frontale avec l’Euroligue déjà existante. Le propriétaire du PSG, Qatar Sports Investments (QSI), a d’ailleurs été approché par la NBA pour créer une franchise à Paris comme l’évoquait le quotidien l’Équipe en mars : un sujet sur lequel QSI a d’ailleurs « exprimé un intérêt » selon les propos rapportés. La NBA aurait aussi proposé à plusieurs grands clubs de football européens (comme le PSG, Manchester City, le Real Madrid ou encore Arsenal) de créer leur propre équipe de basket pour jouer dans cette nouvelle ligue, qui en est encore au stade de la réflexion. Mais l’intérêt croisé entre le PSG et le sport roi aux États-Unis ne semble pas feint, à la fois en termes de développement de marque et de business. Tout dernièrement, Kevin Durant, la star américaine du basket, a ainsi pris un peu plus de 1 % du capital du PSG. De quoi s’interroger encore plus sur la finalité de cette marque tout juste déposée. À moins qu’il ne s’agisse d’un logo destiné à une énième collection du PSG avec la marque Jordan… dont la filiation avec le basket n’est plus à faire. Interrogé, le PSG n’avait pas répondu à l ’heure de notre publication. M.L.

► Boulangerie. L’emblématique maison Mulot va changer de mains. Cette boulangerie historique installée rue de Seine dans le 6e arrondissement de Paris, qui faisait face à des difficultés financières, vient d’être reprise par la famille Moisset. Dans un premier temps, pas moins d’une quinzaine de dossiers avaient été déposés pour reprendre l’établissement, avant une phase de sélection plus restreinte. Dans leur dossier, les Moisset, qui possèdent déjà trois brasseries dans Paris, proposaient notamment la reprise de tous les salariés, et la création d’un salon de thé dans les locaux. La réputée maison Mulot, située à deux pas du Marché Saint-Germain, va donc s’ajouter à ce portefeuille. Fabien Rouillard, chef pâtissier passé par de prestigieux établissements, qui était à la tête de l’établissement depuis 2016, le cède donc à ses nouveaux propriétaires. Mais il va continuer à y jouer un rôle actif. Il reste aux commandes de l’équipe cuisine et pâtisserie pour participer à la relance de Mulot. M.L.
► Transport aérien. Air France a été déboutée par la Cour d’appel de Paris de son assignation pour dénigrement intenté envers le syndicat maison Alter, auquel la compagnie réclamait 150 000 euros. Elle n’avait pas digéré la vidéo mise en ligne par le syndicat de pilotes le 16 juin 2022, intitulée « Nous pilotes, nous inquiétons pour votre sécurité. On vous explique pourquoi », justifiant les raisons d’un appel à la grève le 25 juin de cette année-là. Quatre pilotes y décrivaient leur surcharge de travail résultant des choix RH d’Air France. Et ils exprimaient leurs craintes sur les conséquences de ces choix sur la dégradation de la sécurité des vols. Le syndicat avait contesté l’assignation délivrée par Air France pour des motifs de procédure. Si une ordonnance de mise en état du tribunal judiciaire de Créteil avait rejeté son recours en juillet 2024, celle-ci vient d’être annulée par la cour d’appel de Paris. Cette dernière donne ainsi raison au syndicat. Elle estime que les propos incriminés ne relèvent pas d’un dénigrement puni par le code civil, mais plutôt de la diffamation qui relève uniquement de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. En conséquence, elle a prononcé la nullité de l’assignation délivrée par la société Air France. La compagnie étudie actuellement l’opportunité de recours à la décision de la cour d’appel. T.M.
Par Morgan Leclerc et Thierry Mestayer