Un bar à 5,8 millions au Cap Ferret, une boite de nuit change de mains à Paris... les télex de l’Informé

► Restauration. Alors que l’établissement vivotait depuis quelques années, sa réouverture au cœur de l’été a fait un tabac aux dires des résidents du Cap Ferret. Racheté au printemps, puis totalement rénové par la figure locale Benoît Bartherotte, Le Mirador, historique établissement de plage, compte désormais parmi les plus courus du Ferret. L’homme d’affaires, issu de la mode et connu pour avoir investi une grande partie de sa fortune dans la lutte contre l’érosion de la presqu’île, a acquis l’adresse située à la pointe, avec ses deux fils via sa société Carpe diem. Et on en sait désormais un peu plus sur cette transaction. Selon nos informations, la famille a déboursé la jolie somme de 5,8 millions d’euros pour mettre la main sur ce petit ensemble immobilier de plage comprenant un restaurant, une maison, des bungalows, un garage, sur 2 000 mètres carrés de terrain. Avant… de tout détruire ou presque. « Nous nous sommes surtout lancés dans cette opération pour éviter qu’elle ne tombe entre les mains d’autres investisseurs », souffle celui qui est aussi président de l’Association de défense de la pointe du Cap Ferret, notamment soutenue par son voisin et ami, Xavier Niel (actionnaire de l’Informé). « La moitié a été démolie pour débétonner, réensabler et en faire un lieu en phase avec l’environnement, où l’on sert des tapas sur des structures en bois recouvertes de toiles à même le sable », poursuit Benoît Bartherotte, qui reste toutefois discret sur les investissements supplémentaires consentis pour réaménager l’ensemble. Une chose est sûre : sur ce terrain, classé en zone rouge du Plan de prévention des risques d’avancée dunaire et du recul du trait de côte, toute construction nouvelle est désormais interdite. GC.