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Transports - Auto

Assistance aux avions de l’État : Bolloré bloqué par une PME bordelaise

Alors que le gouvernement avait choisi Bolloré Logistics pour gérer l’assistance en escale de centaines d’avions, un concurrent conteste les conditions d’attribution du marché. La procédure est donc interrompue.

A picture taken on April 10, 2019 shows the French International transport and logistics company Bollore Logistics' hub at Roissy-Charles De Gaulle airport, north of Paris. - At the logistics platform of the Bollore group in Roissy, where pieces of aircraft stand next to perfumes, books and huge fiber optic reels, international trade is setting the pace, and the European adventures awaiting Brexit are scrutinized with attention. (Photo by ERIC PIERMONT / AFP)
A picture taken on April 10, 2019 shows the French International transport and logistics company Bollore Logistics' hub at Roissy-Charles De Gaulle airport, north of Paris. - At the logistics platform of the Bollore group in Roissy, where pieces of aircraft stand next to perfumes, books and huge fiber optic reels, international trade is setting the pace, and the European adventures awaiting Brexit are scrutinized with attention. (Photo by ERIC PIERMONT / AFP) ERIC PIERMONT / AFP

Encore une bataille judiciaire pour le groupe Bolloré. Cette fois, loin des médias et des business africains, c’est l’activité logistique du conglomérat qui est en première ligne. En avril 2022, Bolloré Logistics a été choisi par l’État pour assurer les services d’assistance en escale (ravitaillement, bagages…) de centaines d’avions rattachés aux ministères des armées et de l’intérieur, partout dans le monde. Mais un concurrent, Flyops, conteste les conditions d’attribution de ce marché de 130 millions d’euros, et la justice ne cesse de lui donner raison. Alors que, le 12 mai dernier, le juge des référés versaillais a annulé la décision gouvernementale, les pourvois devant le Conseil d’État engagés par le ministère des Armées et le groupe Bolloré ont été rejetés par la haute cour administrative début décembre. De quoi interrompre la procédure. « Une nouvelle consultation va devoir être lancée », fait savoir le ministère.