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Continuer la lectureUn an après la mort de son patron, le géant de l’analyse médicale Biogroup prépare la suite
Une équipe de direction à recruter, des réflexions sur l’évolution du capital… En pleine transition, le réseau (12 000 collaborateurs, 900 sites en France) se remet lentement du décès brutal de Stéphane Eimer.

On le surnommait parfois le premier biologiste de France. Sa disparition en avait choqué plus d’un. Le 22 juin 2022, Stéphane Eimer, était retrouvé mort au pied du Royal Monceau. Le patron de Biogroup, l’un des plus gros réseaux français de laboratoires d’analyses médicales avec 900 sites (tout en étant aussi présent en Espagne, au Portugal et en Belgique), venait de chuter d’un balcon du célèbre palace parisien de l’avenue Hoche. Un mot retrouvé dans sa chambre d’hôtel, mentionné à l’époque par Le Parisien, laissait penser à un suicide. Tandis qu’une enquête était ouverte pour éclaircir les causes du décès, Biogroup, son millier de biologistes et ses 11 000 autres collaborateurs tâchaient de poursuivre le travail. Quelques jours plus tard, Isabelle Eimer, l’épouse du défunt, devenait PDG, reprenant les rênes d’une entreprise où elle officie comme biologiste depuis 2005. L’entreprise pouvait-elle faire comme avant, avec une patronne se glissant dans le costume de son mari ? Ou s’agissait-il plutôt, pour Biogroup, du début d’une phase de transition ?