Industrie

Une ancienne fonderie Renault en piste pour produire des obus pour l’Ukraine

Spécialisée dans les pièces de moteurs automobiles, la Fonderie de Bretagne, près de Lorient, pourrait fabriquer des enveloppes d’obus pour Thales. Les discussions avec la DGA ont démarré.

Publié : 22/06/2023 à 13:29

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HANNAH BEIER / Getty Images via AFP

Un coup de pouce inattendu. Une ex-usine de Renault en Bretagne pourrait profiter de « l’effort de guerre » engagé en faveur de l’Ukraine pour remplir son plan de charge. D’un côté, la Direction générale de l’armement (DGA) du ministère des armées cherche à reconstituer les stocks, réduits par les livraisons d’armements et de munitions à l’armée ukrainienne. De l’autre, la Fonderie de Bretagne, vendue en novembre 2022 par Renault au fonds allemand Callista Private Equity, traque de nouveaux marchés pour équilibrer ses finances et assurer son avenir. Car, si Renault s’est engagé lors de la cession à lui commander des volumes jusqu’en 2026, les pénuries de composants électroniques bloquent ses lignes de production et affectent, par effet ricochet, ses sous-traitants.

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