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L’affaire de harcèlement moral qui continue d’éclabousser Gérard Larcher

Alors que la cour d’appel de Paris vient d’alourdir la condamnation de l’ex-sénatrice LR Joëlle Garriaud-Maylam pour avoir harcelé un collaborateur parlementaire, la justice instruit une plainte de ce dernier dans laquelle il accuse le président du Sénat d’inertie.

Gérard Larcher, lors d’une séance au Sénat, en 2024.
Gérard Larcher, lors d’une séance au Sénat, en 2024. XOSE BOUZAS / Hans Lucas via AFP

C’est une affaire que le président du Sénat aurait préféré oublier, mais la justice vient de remettre une pièce dans la machine. En effet, la cour d’appel a condamné le 10 juillet l’ex-sénatrice LR Joëlle Garriaud-Maylam pour harcèlement moral contre un collaborateur parlementaire. L’arrêt confirme donc la décision des prud’hommes, et alourdit même la sanction, en faisant monter les dommages et intérêts à 10 000 euros au lieu de 3 500 euros. Depuis le début, cette affaire apparaît comme un caillou dans la chaussure de Gérard Larcher, élu sous l’étiquette LR comme Garriaud-Maylam. L’ex-assistant, Jean-Louis Gibault, l’accuse d’avoir voulu « étouffer » les faits. Avant même les prud’hommes, l’homme d’État était visé dans une plainte avec constitution de partie civile contre X pour « non-dénonciation d’un délit » et « prise de mesures destinées à faire échec à la loi ». Selon nos informations, une instruction est en cours, et le plaignant a déjà été entendu par le juge chargé du dossier. Dans le cadre de ces investigations, différentes plaintes ont été jointes, dont celle que Jean-Louis Gibault a déposée au pénal contre son ex-patronne pour harcèlement moral et celle de Joëlle Garriaud-Maylam contre lui pour dénonciation calomnieuse.