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Transports - Auto

SNCF : l’élu CGT qui avait frappé son patron se bat pour être réintégré

Le cheminot, qui avait reconnu un « pétage de plombs », pourrait obtenir gain de cause grâce à une irrégularité dans la procédure disciplinaire.

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JC MILHET / Hans Lucas via AFP

Un salarié peut-il regagner les rangs de la SNCF après avoir roué de coups son supérieur ? La question fait l’objet d’un long bras de fer judiciaire entre un syndicaliste de la CGT et la compagnie ferroviaire, un conflit à l’issue toujours inconnue après plus de huit ans de procédure. En 2015, le groupe public avait licencié Gilles Manforti, élu du personnel, après qu’il a mis plusieurs coups au responsable des Ateliers de la Blancarde à Marseille, lors d’un entretien où il accompagnait un salarié.