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Transports - Auto

Renault envisage de supprimer 3 000 postes, Boulogne-Billancourt touché

François Provost, le nouveau directeur général du constructeur automobile, veut réduire les coûts fixes. Un plan drastique est sur le point d’être finalisé pour alléger les fonctions supports.

Le nouveau patron de Renault, François Provost, présente la dernière version de la Clio au salon international de Munich, le 8 septembre 2025.
Le nouveau patron de Renault, François Provost, présente la dernière version de la Clio au salon international de Munich, le 8 septembre 2025. TOBIAS SCHWARZ / AFP

Le ton était donné en juillet quand Renault a consenti un avertissement sur ses résultats. Le constructeur automobile va « renforcer son plan de réduction des coûts court-terme et accélère ses initiatives sur des leviers plus structurants : baisse des frais généraux et administratifs et des coûts de production et R&D. » À peine installé dans le fauteuil de CEO le 30 juillet, François Provost s’est attelé à la tâche. Les équipes passent aujourd’hui à la paille de fer toutes les dépenses et les achats, mais des suppressions de postes sont aussi en préparation, selon nos informations. Baptisé « Arrow » (flèche en anglais), ce plan global devrait aboutir à réduire de 15 % le nombre de salariés dans les services supports, c’est-à-dire les ressources humaines, la finance, le marketing… Il devrait aboutir à la suppression d’environ 3 000 postes au siège de Boulogne-Billancourt et dans les autres entités du groupe dans le monde (usines, filiales commerciales…), sur un total de près de 100 000 salariés. Le principe retenu serait un plan de départs volontaires. « Le projet est en réflexion aujourd’hui, indique une source au fait du dossier. L’arbitrage final qui placera le curseur devrait intervenir en fin d’année ».