L'abonnement à l'Informé est à usage individuel
Un autre appareil utilise actuellement votre compte
Continuer la lectureLGV Bordeaux-Toulouse : Vinci, Eiffage et Bouygues prêts à se substituer à l’État
La nouvelle desserte à grande vitesse en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie ne devrait pas obtenir les financements publics qu’elle visait. Le coût de ce méga-chantier s’élève à 14 milliards d’euros.

Les travaux ont déjà commencé au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse pour relier en 1 heure les deux capitales régionales à partir de 2032, contre 2 heures aujourd’hui. Mais le financement de ce projet gigantesque, baptisé GPSO (pour Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest), est aujourd’hui sur la sellette. Construire ces 222 km de lignes nouvelles, auxquelles s’ajoutent 160 km entre Bordeaux et Dax pour relier le réseau espagnol à grande vitesse, a été budgété à, au moins, 14,3 milliards d’euros. En théorie, l’État doit apporter 40 % des financements, les collectivités locales traversées 40 % via des nouvelles taxes et l’Union européenne 20 %. Mais le maintien du schéma imaginé au départ est qualifié aujourd’hui d’ « improbable » par plusieurs participants de la conférence de financement des mobilités, lancée le 5 mai par le gouvernement sous le label « Ambition France Transports ».