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Transports - Auto

LGV Bordeaux-Toulouse : Vinci, Eiffage et Bouygues prêts à se substituer à l’État

La nouvelle desserte à grande vitesse en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie ne devrait pas obtenir les financements publics qu’elle visait. Le coût de ce méga-chantier s’élève à 14 milliards d’euros.

La présidente de la région Occitanie, Carole Delga et Matthieu Chabanel, le PDG de SNCF Reseau, lors du lancement des travaux d’aménagement au nord de Toulouse de la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga et Matthieu Chabanel, le PDG de SNCF Reseau, lors du lancement des travaux d’aménagement au nord de Toulouse de la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. LILIAN CAZABET / Hans Lucas via AFP

Les travaux ont déjà commencé au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse pour relier en 1 heure les deux capitales régionales à partir de 2032, contre 2 heures aujourd’hui. Mais le financement de ce projet gigantesque, baptisé GPSO (pour Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest), est aujourd’hui sur la sellette. Construire ces 222 km de lignes nouvelles, auxquelles s’ajoutent 160 km entre Bordeaux et Dax pour relier le réseau espagnol à grande vitesse, a été budgété à, au moins, 14,3 milliards d’euros. En théorie, l’État doit apporter 40 % des financements, les collectivités locales traversées 40 % via des nouvelles taxes et l’Union européenne 20 %. Mais le maintien du schéma imaginé au départ est qualifié aujourd’hui d’ « improbable » par plusieurs participants de la conférence de financement des mobilités, lancée le 5 mai par le gouvernement sous le label « Ambition France Transports ».