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Parrot perd près d’un tiers de ses effectifs en France mais mise sur l’Ukraine

Le spécialiste des drones paye sa difficile bascule d’une clientèle grand public vers les marchés professionnels, et notamment militaires.

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IONUT IORDACHESCU / AFP

La transformation du fabricant de drones Parrot se fait dans la douleur. La société d’Henri Seydoux, dont la réputation s’est bâtie sur le succès d’engins volants vendus au grand public, se concentre désormais sur les clients professionnels. Avant même le retour des guerres (Ukraine, Gaza, Haut-Karabakh...) et l’utilisation massive de ces appareils, Parrot s’était déjà tourné vers le monde de la Défense et de la sécurité (police, pompiers…) avec ses microdrones de surveillance et d’inspection. Mais cette transition ne se fait pas sans heurt car « les cycles de ventes aux institutions et aux gouvernements sont longs et la visibilité (...) reste malheureusement réduite ». C’est ce que précise l’accord de rupture conventionnelle collective (RCC) conclu avec les élus dont l’Informé a pris connaissance. Un document qui révèle que les effectifs français ont été particulièrement touchés par la cure d’amaigrissement annoncée par le groupe en 2023.