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Médias - Culture

Le Parisien sabre, le CSE de Marianne attaque CMI, la guerre des Playboy continue, départ aux transports de Marseille... les télex de l’Informé

Les dernières brèves exclusives de la rédaction.

Publié : 13/02/2025 à 18:02 - Mis à jour : 13/02/2025 à 20:57

Daniel Kretinsky, propriétaire du groupe CMI.
Daniel Kretinsky, propriétaire du groupe CMI. Renaud Khanh / Renaud Khanh/ABACA

► Presse. La direction du Parisien vient d’annoncer, ce jour lors d’un CSE, l’ouverture d’un projet de modernisation de la rédaction. Cette réorganisation surviendra au cours du deuxième trimestre 2025 et doit préserver « l’information locale avec des services et des pôles thématiques aux contours redéfinis ». Une accélération de la transition numérique est également prévue. Mais afin de maîtriser les charges, un ajustement de manière « responsable et mesurée » des effectifs va être mis en place « en permettant à un nombre déterminé de salariés de quitter volontairement l’entreprise ». Des négociations autour d’un accord sur la gestion des emplois et des parcours professionnels en entreprise (GEPP) vont s’ouvrir avec les élus, prévoyant un dispositif de congé mobilité et des mesures de fin de carrière accessibles « sous certaines conditions et pour certaines directions uniquement ». Vingt-neuf postes sont concernés chez les journalistes et une quarantaine dans le groupe. Le titre devrait perdre plus de 34 millions d’euros en 2024 et il devient urgent, selon la direction, de prendre des mesures. Réunie en assemblée générale à l’appel des syndicats, la rédaction a publié une motion dans la soirée*. Elle indique avoir accueilli ce plan avec « la plus grande sidération » et souligne avoir déjà subi par le passé « d’incessants réajustements, mercatos et dissolutions de services » dans une logique d’économies. Devant « la surcharge de travail » et « la souffrance des salariés », les élus veulent faire voter le principe d’une grève au retour des vacances scolaires. E.P.