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Médias - Culture

Jimmy Cliff accuse Spotify de diffuser ses morceaux sans son autorisation

Le chanteur de « Reggae Night » rassemble 2,3 millions d’auditeurs par mois sur la plateforme. Il l’attaque en justice.

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CHRISTOPH HARDT/GEISLER-FOTOPRES / dpa Picture-Alliance via AFP

C’est l’un des premiers ambassadeurs de la musique jamaïcaine en France. Pionnier du ska et star du reggae, Jimmy Cliff, né James Chambers, s’est fait connaître mondialement à partir de la fin des années 60 avec des titres comme « Many Rivers to Cross » (1969), « The Harder They Come » (1972) et bien sûr « Reggae Night » (1984). Aujourd’hui, il cumule encore 2,3 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, où une vingtaine de ses albums sont disponibles en streaming, dont certains… sans son autorisation. C’est en tout cas ce que le chanteur de 80 ans affirme dans le procès pour « contrefaçon de ses droits d’artiste-interprète », « concurrence déloyale », « parasitisme » et « atteinte au droit à l’image » qu’il intente à la plateforme devant le tribunal judiciaire de Paris.