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Médias - Culture

Batman se casse les dents sur une start-up bretonne

L’éditeur américain DC Comics, filiale de la major Warner, voulait faire interdire le nom d’une jeune pousse de la French Tech jugé trop proche de celui du héros de Gotham City.

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ROY ROCHLIN / Getty Images via AFP

Le célèbre chevalier noir, Batman, a livré son dernier combat contre un français. Sapristi ! L’éditeur américain DC Comics, à l’origine de Superman, Wonder Woman ou encore Aquaman, s’est attaqué à la start-up tricolore Batcapt. Fondée en 2024 à la Mézière, près de Rennes, par l’électronicien Vincent Recipon, la jeune pousse a développé un boîtier intelligent : il mesure l’état de santé et de sécurité des batteries électriques sur les véhicules mais également celui des pièces de rechange conservées en stock par les logisticiens par exemple. Comme il se doit, la société a déposé son nom à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Scrutant en permanence toute tentative de parasitisme à travers la planète, le propriétaire de Batman a très vite repéré cette demande et a saisi l’INPI pour s’y opposer. Mais le géant américain n’a pas apporté d’éléments en appui de sa demande autre que la protection de sa marque enregistrée en 2013 en Europe et régulièrement renouvelée depuis. Selon elle, sa demande se justifiait par « des signes similaires » mais « aucun exposé des moyens n’a été fourni à l’appui de l’opposition dans le délai requis », indique l’institut dans son jugement. Et d’ajouter que cette requête ne « contient aucun argumentaire exposant les faits et arguments sur lesquels l’opposition est fondée ».