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Continuer la lectureBaby-sitting : Kinougarde veut racheter Yoopala
D’autres acteurs du secteur, dont Babychou, se sont positionnés sur ce réseau en difficulté qui emploie 2 300 baby-sitters.

Yoopala ne saute pas encore de joie. Mais ses 2 300 baby-sitters en CDD, sans compter 80 CDI, seront sans doute rassurées d’apprendre que leur employeur, en redressement judiciaire depuis septembre 2024, a reçu cinq propositions de reprise. La première provient de son concurrent Kinougarde. Leader de la garde d’enfants à domicile avec 338 CDI, 60 CDD et 8 176 baby-sitters, il affiche un chiffre d’affaires de 82 millions d’euros en 2024 pour un résultat net de 3,6 millions d’euros. Kinougarde (groupe Epiktet) avait déjà consolidé sa position sur le marché en 2023 en reprenant Mômji, spécialiste de la garde d’enfants bilingue. Il propose 30 000 euros pour reprendre l’activité de Yoopala mais n’envisage de réembaucher que 2 salariés en CDI.
Yoopala intéresse également plusieurs autres acteurs. Tout d’abord, Babychou, qui s’est manifesté avec une offre de 150 000 euros et propose de reprendre 30 CDI. Nounouland, créé par deux anciens professionnels issus de Yoopala dont Yves da Cunha, postule aussi avec une offre de seulement 10 000 euros. Mais ils proposent de conserver 90 % des emplois. France Nounous (Educazen et Zazzen) est également sur les rangs. Cette filiale du luxembourgeois Lavorel a fixé son prix à 100 000 euros. Le volet social de son dossier inclut tous les CDI - il en compte lui 141 - et 10 CDD. Autre candidat : le groupe Defis (Deniz Finances et Services) d’Emir Deniz, qui veut reprendre la totalité des effectifs (employés et nounous) en versant 200 000 euros. Enfin, dans ce dossier, on retrouve aussi le hongkongais AA Investments qui s’est aligné sur l’offre de Kinougarde en proposant un chèque de 30 000 euros et le maintien de 2 salariés. Ainsi que le réseau Millepatte.
Article modifié le 21 mai à 18h01 avec l’ajout des candidatures de Babychou et du réseau Millepatte.