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Continuer la lectureLe yacht de Bolloré cédé pour 6,2 millions d’euros, BioLogic n’est (temporairement) plus à vendre... les télex de l’Informé
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Publié : 01/10/2025 à 16:54

► Luxe. La famille Bolloré a revendu le Paloma, son célèbre yacht qui avait notamment accueilli Nicolas Sarkozy en 2007 au lendemain de son élection à l’Élysée. Selon nos informations, le prix de vente s’élève à 6,2 millions d’euros, alors que la société Fraser qui avait le mandat de vente en espérait 8,75 millions d’euros. Le navire (qui avait été rénové en 2004, 2018 et 2020) avait un coût d’exploitation estimé entre 1,5 et 2 millions de dollars par an. Il était auparavant proposé à la location pour 160 000 à 170 000 euros par semaine. Long de 60 mètres, doté d’un jacuzzi et d’un écran de cinéma, il peut recevoir jusqu’à 14 personnes dans sept cabines. Il avait été construit en 1965 par les chantiers navals japonais de Ishikawajima-Harima et a appartenu à l’armateur grec Goulandris, qui l’a vendu en 2003 à la société britannique Townheath Ltd, propriété personnelle de Vincent Bolloré, pour une somme estimée à 7,3 millions d’euros. En 2021, le milliardaire breton avait cédé pour un euro symbolique Townheath Ltd à la société luxembourgeoise BB Groupe SA, détenue par Bolloré Participations, la holding familiale des Bolloré. Fin 2024, Townheath Ltd avait cumulé 29 millions d’euros de pertes, pour des capitaux propres négatifs de 15 millions d’euros. J.H.
► Private equity. La pépite des instruments de mesure pour l’électrochimie BioLogic a finalement préféré reporter son processus de vente. L’entreprise iséroise, détenue par la famille du dirigeant François Goy, travaillait sur ce projet avec Alvarez & Marsal et la banque d’affaires Natixis Partners, comme l’avait révélé l’Informé en mai. Fonds et industriels (à l’instar de l’américain Texas Instruments) étaient pourtant attendus sur ce dossier. BioLogic, qui affiche près de 25 millions d’euros d’Ebitda, espérait atteindre une valorisation d’environ 500 millions d’euros à l’occasion de cette cession. En tout état de cause, ce temps de réflexion supplémentaire devrait être perçu comme un soulagement pour les 230 salariés du groupe qui, au printemps, avaient fait part de leur émoi à la direction. A.B.
Par Aroun Benhaddou et Jamal Henni