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Continuer la lectureLes combines de Ryanair pour sous-payer ses pilotes. Partie 2
Au sein de la première compagnie aérienne d’Europe, mieux vaut être affecté en France ou en Espagne qu’en Irlande ou en Europe de l’Est. L’Informé dévoile les conditions de travail de ces personnels de seconde classe.
Chez Ryanair, c’est une roulette russe particulièrement redoutée. Une fois leur formation terminée (lire le premier épisode de notre enquête), les jeunes recrues sont affectées dans une des 95 bases que compte la compagnie en Europe, au Maroc et en Turquie. Un moment essentiel puisqu’il va déterminer non seulement le lieu de résidence du pilote, mais surtout… son contrat de travail ! « C’est complètement aléatoire : à notre entrée dans la compagnie, nous pouvons être assignés à Dublin, à Varsovie ou à Milan », confie un pilote. Et cela change tout : si les personnels navigants peuvent bénéficier d’un CDI en France, en Espagne ou en Italie via la filiale Malta Air, ils doivent se contenter, en cas d’affectation en Irlande ou dans les pays de l’Est, d’un contrat d’autoentrepreneur rémunéré à l’heure.