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Transports - Auto

Autolib’ : Paris et sa banlieue se résolvent à verser 75 millions à Bolloré

La cour d’appel avait condamné le syndicat réunissant les collectivités adhérentes aux services Autolib’ et Vélib’ à indemniser le milliardaire breton suite à la rupture du contrat en 2018. Elles ont décidé de ne pas faire de recours.

Vincent Bolloré (à  gauche), l’ex-maire de Paris Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo,  lors du premier anniversaire du service Autolib’ à Paris en 2012.
Vincent Bolloré (à gauche), l’ex-maire de Paris Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, lors du premier anniversaire du service Autolib’ à Paris en 2012. ERIC PIERMONT / AFP

« L’affaire Autolib’ est terminée, il faut savoir arrêter les frais. » Selon nos informations, les élus métropolitains n’ont pas souhaité contester le jugement de la cour administrative d’appel de Paris du 21 février 2025 qui les condamnaient à indemniser le groupe Bolloré après l’arrêt du service d’autopartage de voitures électriques. En 2018, Paris et les communes environnantes membres du Syndicat Autolib’ et Vélib’ Métropole (SAVM) avaient résilié le contrat conclu avec Autolib’, la filiale du groupe Bolloré. Elles pointaient en particulier un manque d’entretien des véhicules, une difficulté à atteindre les objectifs commerciaux fixés et, surtout, l’activation d’une clause de remboursement des pertes subies par l’exploitant si elles étaient supérieures à 60 millions d’euros. Après quelques années seulement de mise en service, Bolloré réclamait aux communes pas moins de 235 millions d’euros pour combler ses déficits.