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Continuer la lectureTransfert de données vers les États-Unis : Le Figaro épargné par la CNIL
Le journal a tout juste été épinglé par l’autorité pour des transferts de données des internautes hors de l’Union européenne. Explications

Le Figaro ne s’en sort pas si mal ! Depuis plusieurs années maintenant, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a dans le collimateur la façon dont le quotidien gère certaines données à caractère personnel de ses lecteurs. Alertée par la plainte d’une internaute qui critiquait le dépôt de cookies publicitaires sur son appareil dès son arrivée sur le site LeFigaro.fr, sans son consentement, la CNIL a lancé cinq contrôles à partir de 2018 qui ont validé ces reproches. Lors de ces vérifications, les agents constataient eux aussi ces dépôts, même lorsque l’internaute avait exprimé son refus. Une sanction de 50 000 euros fut alors calculée en tenant compte de la gravité des faits et des 24,5 millions de visiteurs uniques enregistrés chaque mois, alors que LeFigaro.fr caracolait dans les premières places des sites les plus fréquentés à l’époque. Mais un deuxième volet restait jusqu’à présent en souffrance : celui relatif aux transferts de données à caractère personnel vers les États-Unis, lui aussi épinglé par l’auteure de la plainte dans un second courrier datant de 2019. Elle reprochait l’usage par le Figaro d’outils de tracking, dont Googles Analytics, un service du géant américain destiné à analyser la fréquentation d’un site web à partir des informations collectées auprès des internautes, via des cookies de mesure d’audience. La CNIL vient une nouvelle fois de sermonner l’éditeur, mais cette fois, le quotidien peut s’estimer heureux : aucune sanction financière n’a été décidée.