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La Commission européenne retoque l’indice de durabilité français

Pour Bruxelles, ce futur dispositif destiné à mieux informer les consommateurs sur la réparabilité des produits électroménagers n’est pas conforme au droit de l’Union.

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antonio aragon moguer / Tony Moguer - stock.adobe.com

Les consommateurs vont devoir patienter pour être mieux informés. La loi antigaspillage pour une économie circulaire (AGEC) prévoyait l’affichage, dès l’année prochaine, d’un indice de « durabilité » sur les produits électroniques, pour aider les clients des enseignes et des sites de e-commerce à jauger la robustesse ou la fiabilité des smartphones, lave-linge et autres téléviseurs. Une obligation pesant sur les fabricants mais également les importateurs, calculée à partir de plusieurs critères parfois très techniques. Cette information à finalité environnementale devait remplacer l’indice de réparabilité appliqué depuis 2021, beaucoup moins ample. Le nouveau cadre devait entrer en vigueur le 1er janvier 2024 avec un délai d’application dépendant de chaque produit (9 mois pour les smartphones, par exemple). En août 2023, Paris avait alerté la Commission européenne de l’arrivée de ce nouveau dispositif, une obligation dès lors qu’une réglementation s’applique à l’égard de tous les vendeurs européens proposant des produits à des consommateurs français. Trois mois plus tard, patatras, le décret d’application de la loi AGEC et ses cinq arrêtés sectoriels viennent d’être épinglés par Bruxelles dans une série d’ « avis circonstanciés. »