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JO : la vidéosurveillance algorithmique attaquée

Un particulier vient de porter plainte devant la CNIL contre le système de vidéosurveillance « intelligente » expérimenté à l’occasion des Jeux olympiques 2024 à Paris.

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LILIAN CAZABET / Hans Lucas via AFP

Les JO de Paris débuteront le 26 juillet prochain. Dans les coulisses de cet événement planétaire, le ministère de l’Intérieur prépare un chantier de taille : le déploiement de la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Dans la rue ou sur des drones, des logiciels innovants équiperont les caméras pour permettre un traitement automatique des images captées. Un scénario digne de Minority report dont les implications pour les libertés fondamentales questionnent. Pour la Quadrature du Net, association qui œuvre pour la défense des libertés numériques, pas de doute, la VSA « n’est qu’une manœuvre hypocrite destinée à légaliser par petites touches une infrastructure policière déjà massivement déployée en France ». Elle vient d’ailleurs de déposer une plainte à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) contre l’expérimentation par la SNCF d’un tel système dans les gares de Lyon et du Nord à Paris et Saint-Charles à Marseille, afin de détecter des objets délaissés dans ces enceintes et retrouver leurs propriétaires. Une autre plainte est désormais sur les bureaux de la CNIL, déposée cette fois par David Libeau, un développeur, membre des associations Exodus Privacy & Open Knowledge France qui avait déjà été l’un des premiers à attaquer ChatGPT en France. Elle vise les systèmes d’entraînement utilisés par la VSA dans le cadre de la loi du 19 mai 2023 relative aux JO. L’Informé a pu consulter ce document, partagé ci-après.