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Financement du Centre national de la musique : Amazon traîne toujours des pieds

Alors que TikTok, Meta ou Youtube ont accepté de contribuer au budget du CNM, le géant de l’e-commerce exige encore d’en savoir davantage sur l’allocation future des fonds. En réponse, l’exécutif pourrait pousser la taxe streaming.

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JONAS WALZBERG / dpa Picture-Alliance via AFP

Ce mardi 12 décembre, le ministère de la Culture réunissait une nouvelle fois les plateformes Apple, Spotify, YouTube, Amazon, Deezer, TikTok et Méta pour discuter du financement du Centre national de la musique (CNM). Et pour l’occasion, des représentants de Matignon et Bercy ont participé aux échanges en visioconférence. Quatre ans après avoir succédé au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, l’organisme est toujours en quête d’argent pour répondre à ses multiples missions, comme le soutien de la création et de la diversité, la valorisation du patrimoine musical ou encore le développement international. Selon nos informations, Amazon, éditeur de Prime Music, reste à ce jour le seul de la bande à ne toujours pas avoir donné d’accord chiffré. En novembre dernier, la plateforme avait déjà préféré multiplier ses questions avant d’envisager de sortir le carnet de chèques. Le géant du numérique avait même suggéré que les contributeurs soient associés au processus d’attribution des aides versées par le CNM. Ce mardi, selon plusieurs sources concordantes, la société a plaidé pour qu’un accord cosigné par l’ensemble de ces sociétés soit rédigé, présenté puis discuté en réponse au projet de convention édité par le ministère de la Culture… Contacté, Amazon nous confirme que sa position reste inchangée et réitère ses critiques : selon l’Américain, l’allocation des fonds versés au Centre n’est toujours pas claire et la meilleure façon de progresser serait d’abord de coucher ces fléchages par écrit.