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Médias - Culture

Le divorce des ex-associés de DGM se poursuit devant les tribunaux

Neuf mois après leur séparation, les anciens associés de l’emblématique agence de com’ des patrons du CAC 40 continuent de se battre froid.

French Michel Calzaroni,
French Michel Calzaroni, "D.M.G conseil" director (communication company), is pictured on February 18, 2010 in Paris, during a press conference to announce the 2009 results of one of his clients. AFP PHOTO/JACQUES DEMARTHON (Photo by JACQUES DEMARTHON / AFP) JACQUES DEMARTHON / AFP

C’est le dossier qui agite le petit monde de la communication d’entreprise et des journalistes parisiens. Comment se terminera le divorce des associés de DGM Conseil ? Bien que moins puissant que l’agence Image 7 d’Anne Méaux, ce cabinet créé par Michel Calzaroni en 1985 avait su convaincre de très grands noms du business de lui confier leur relations presse : LVMH,  Bolloré, Suez, Danone, Thalès… Mais au printemps, plusieurs associés ont choisi de mettre les voiles. Et selon nos informations, ce divorce a en parallèle pris une tournure judiciaire, révélatrice de l’ampleur de leur brouille. En février, une première assignation a ainsi été déposée par Olivier Labesse, via sa société Ker Yel Holding, devant le tribunal de commerce de Paris. Son objet : obtenir au plus vite le paiement de 268 000 euros au titre de remboursement du compte courant d’associé. Preuve que l’ancien bras droit de Michel Calzaroni n’avait aucune intention de se montrer conciliant à l’occasion de cette séparation, cette démarche était assortie d’une demande d’astreinte de 1 000 euros par jour. Le 18 mars, le tribunal lui a donné raison sur le paiement de son dû mais l’a débouté de sa demande d’astreinte, arguant la bonne foi de DGM, confronté à des difficultés de trésorerie. « La somme, que nous n’avons jamais contestée, a été réglée avant l’échéance », précise Michel Calzaroni. Olivier Labesse n’a pas répondu aux sollicitations de l’Informé.