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Transports - Auto

La SNCF contrainte de financer seule la modernisation du réseau ferré

À l’issue de longues négociations avec l’État en fin d’année dernière, Jean-Pierre Farandou a entériné que le groupe ferroviaire devra trouver en interne les ressources pour financer l’accélération de la rénovation du rail en France.

Jean-Pierre Farandou est PDG du groupe SNCF depuis novembre 2019.
Jean-Pierre Farandou est PDG du groupe SNCF depuis novembre 2019. THOMAS SAMSON / AFP

L’an dernier, la première ministre Élisabeth Borne annonçait la nécessité de trouver 1,5 milliard d’euros supplémentaires par an pour financer la modernisation du réseau ferroviaire (d’un coût total de 100 milliards d’ici 2040). Objectifs ? Ramener l’âge des voies ferrées et des aiguillages français (28,4 ans en moyenne en 2022) vers les standards européens (20,9 ans pour un réseau comparable en Allemagne), déployer un nouveau système de gestion du trafic plus efficace et compatible avec ceux de nos voisins (ERTMS), ou encore créer de grands centres d’aiguillage régionaux (Commandes centralisées du réseau). On sait désormais qui devra délier les cordons de sa bourse pour assurer ces chantiers : comme l’a dévoilé Le Parisien, le conseil d’administration de la SNCF, réuni le 14 décembre dernier, a entériné une contribution en très forte hausse du groupe pour les quatre prochaines années. « Pour l’instant, c’est la SNCF qui finance », confirme une source proche du dossier.