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Continuer la lectureUne grande banque française veut lâcher Atos
La direction du groupe de services numériques a sollicité la désignation d’un mandataire ad hoc afin d’encadrer la restructuration de sa dette financière.

Depuis des mois, l’éventualité d’une vaste opération de restructuration de la dette financière d’Atos faisait trembler tous les établissements bancaires et les détenteurs d’obligations. Le scénario est devenu plus probable que jamais. Hier, la direction du groupe de services numériques a annoncé vouloir désigner un mandataire ad hoc pour encadrer les discussions avec ses prêteurs. Atos doit faire face à 2,4 milliards de dette bancaire (term-loan et RCF) et à 1,25 milliard d’euros de créances obligataires arrivant à échéance en 2024 ou en 2025. Pour rester maître de leur destin, certains établissements bancaires ont décidé de vendre tout ou partie de leur créance à des hedge funds, malgré d’importantes décotes. Signe du niveau de défiance désormais atteint. Du côté des banques françaises, au moins l’une d’entre elles a engagé des réflexions en ce sens, le Crédit Agricole, a appris l’Informé.