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Pédocriminalité : la guerre est ouverte entre le Parti pirate et le Haut Conseil à l’Égalité

Quelques lignes dans le dernier rapport du HCE ont mis le feu aux poudres du côté du Parti pirate. Gravement mis en cause, il s’apprête à porter plainte.

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ROBIN BRAQUET / AFP

Publié le 27 septembre, le rapport du Haut Conseil à l’Egalité (HCE) dénonce le fléau de la « pornocriminalité » au sein du l’industrie du X. « Culture du viol, déshumanisation des femmes, apologie de l’inceste, racisme, pédocriminalité, LGBTphobies… La pornographie est à l’intersection de toutes les haines et s’inscrit dans le continuum des violences ». Dans les 216 pages de ce document destiné à « mettre fin à l’impunité », l’instance consultative indépendante, placée sous l’autorité de la Première ministre, n’a pas seulement épinglé le secteur du porno. Elle a aussi dénoncé les limites supposées de la législation actuelle ou encore les défaillances de la plateforme de signalement Pharos qui serait, de son avis, coupable d’inaction alors que le HCE lui avait adressé, vainement, plusieurs alertes vers des contenus X considérés illicites. Parmi ses autres cibles, le Parti Pirate est quant à lui accusé de mobiliser le droit à la vie privée « pour entraver toute régulation d’Internet », même lorsque l’objectif est de lutter contre la pédopornocriminalité. Le Haut Conseil lui reproche en particulier de critiquer « sous couvert de droit à la vie privée et refus de censure », un futur règlement européen visant à combattre ces contenus illicites.