Le parfumeur Juliette has a gun veut ouvrir la majorité de son capital à un fonds
Très présente aux Etats-Unis et en pleine expansion en Chine, la marque française pilotée par l’arrière-petit-fils de Nina Ricci envisage un LBO.

Pour les non-initiés, difficile de deviner que derrière « Juliette has a gun » se cache une maison de parfums pour femmes. Son fondateur, Romano Ricci, voulait s’inspirer de la pièce Romeo et Juliette, et développer des senteurs reflétant toutes les facettes de l’héroïne shakespearienne, « tantôt féminine, boyish, autoritaire, midinette, charmeuse ou affranchie », dixit le site Web de la marque. On saura vite si cette poésie inspire le marché : dans le cadre d’un LBO, l’arrière-petit-fils de la styliste Nina Ricci prépare l’entrée d’un fonds d’investissement comme actionnaire majoritaire, a appris l’Informé. Il serait assisté par le cabinet de conseil en fusions-acquisitions Ohana & Co, spécialiste de la mode et de la cosmétique. Une poignée d’investisseurs, bons connaisseurs du secteur, ont été contactés mais l’adossement à un grand industriel est en revanche exclu : le fondateur, également directeur de la création, a la ferme intention de rester à bord. Contactés, l’entreprise et son conseil n’ont pas souhaité commenter les négociations en cours.
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