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Immobilier

Barnes reproche au chasseur Sterling de lui avoir fait recruter Virginie Calmels

En 2019, l’ancienne patronne d’Endemol avait quitté le géant de l’immobilier de luxe seulement trois mois après l’avoir embauchée.

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JACQUES DEMARTHON / AFP

C’est ce qui s’appelle un rendez-vous raté. En mars 2019, le groupe immobilier Barnes annonçait avec enthousiasme le recrutement à sa tête de Virginie Calmels, figure bien connue du business passée par Endemol, Canal+ ou encore Numericable. Mais, trois mois à peine après cette nomination, le spécialiste des biens de luxe publiait un communiqué au vitriol pour officialiser le départ de sa très éphémère présidente… Avant d’engager, remonté, des procédures tous azimuts. Au civil, il a d’abord réclamé un million d’euros à la dirigeante, en vain. Au pénal, il l’a attaquée en diffamation sur des propos qu’elle aurait tenus, sans plus de succès. Et ce n’est pas tout. Le réseau s’est aussi retourné contre Sterling International, le chasseur de têtes qui lui avait recommandé la businesswoman. Il lui a réclamé 565 488 euros, mais a été débouté par le tribunal de commerce de Paris. Un verdict que vient de confirmer la cour d’appel, selon nos informations. « Sterling a répondu à ses obligations, indique l’arrêt. Il ne peut être imputé à Sterling la responsabilité d’agissements ultérieurs de Mme Calmels au sein de Barnes. »