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Énergie - Environnement

Le préfet de région Marc Guillaume appelé en arbitre pour l’eau des Franciliens

La fronde s’amplifie autour du projet de filtration de l’eau potable souhaité par le Syndicat des eaux d’Île-de-France. Ses opposants se tournent vers le préfet pour en obtenir la suspension.

Marc Guillaume, Préfet d’Île-de-France
Marc Guillaume, Préfet d’Île-de-France JOEL SAGET / AFP

La pression monte autour de l’appel d’offres géant lancé par le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif) pour renouveler la délégation de service public (DSP) qui doit fournir l’eau potable à 4 millions de Franciliens entre 2025 et 2037. Un bug technique survenu au printemps a entaché la procédure devant départager les deux entreprises candidates au marché, Suez et Veolia (voir notre article), mais le Sedif reste droit dans ses bottes. L’organisme, présidé depuis 40 ans par le maire d’Issy-les-Moulineaux André Santini, a annoncé qu’il poursuivait, coûte que coûte, ce marché de 4,3 milliards d’euros. Et qu’il choisirait sur la base des offres reçues, avant le problème informatique. L’affaire est pourtant mal engagée : ainsi que l’a révélé Marianne, Suez a saisi le tribunal administratif de Paris pour casser la procédure. L’audience doit se tenir le 22 novembre.