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Continuer la lectureAccusée d’avoir « facilité des attaques terroristes », BNP Paribas visée par une nouvelle plainte à New York
Des victimes américaines reprochent à la banque française d’avoir fourni ses services à des sociétés pétrolières contrôlées par le Corps des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) iranien. En cas de condamnation, l’addition pourrait se révéler très salée.
Bis repetita. Selon nos informations, une nouvelle plainte concernant les violations des sanctions américaines contre l’Iran par BNP Paribas a été déposée le 29 juin devant un tribunal new-yorkais. La banque est accusée d’avoir permis à des entreprises liées au Corps des gardiens de la révolution islamique d’effectuer des transactions en dollars (des « centaines de millions ») malgré les sanctions américaines et de s’être ainsi rendue complice d’attentats supposément organisés et financés par cette force paramilitaire du régime iranien, via des « intermédiaires » le Hezbollah, le Hamas et le Jihad Islamique Palestinien. Ce recours collectif regroupe une centaine de plaignants, des « civils et des militaires américains, ainsi que leurs familles, qui ont été tués ou blessés dans des attaques terroristes » en Israël et en Irak, entre 2006 et 2016.