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Transports - Auto

Ce gros sous-traitant de Stellantis et Renault pourrait changer de mains

L’entreprise compte près de 5 000 salariés et 27 usines. UBS et Lincoln International accompagnent la famille fondatrice dans sa recherche d’un nouvel actionnaire.

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MIGUEL MEDINA / AFP

Assez peu d’entreprises peuvent se targuer d’être contrôlées par une même famille depuis presque 200 ans. C’est le cas d’un équipementier automobile français qui compte 4 600 salariés répartis entre 27 usines et table sur 750 millions de chiffre d’affaires en 2024. Son nom ? Trèves. La société a vu le jour en 1836, d’abord comme fabricant textile, avant une réorientation de l’activité vers le marché auto un siècle plus tard. Aujourd’hui spécialisé dans l’aménagement acoustique des véhicules, ce sous-traitant de Stellantis, Toyota, Volkswagen, BMW ou Renault évolue toujours dans le giron des descendants de son fondateur Adolphe Trèves. Mais une page est peut-être en train de se tourner. Car, selon nos informations, l’industriel cherche à ouvrir son capital… Et le nouvel actionnaire pourrait même aller jusqu’à prendre une part majoritaire. Trèves est épaulé dans ses discussions par deux banques d’affaires, UBS et Lincoln International, a appris l’Informé. Dans le même temps, une troisième structure de conseil, Marlborough Partners, est spécifiquement chargée de mener le refinancement de la dette. « Les jeux sont ouverts, qu’ils débouchent à une prise de participation majoritaire ou minoritaire d’un actionnaire extérieur, selon un proche du dossier. Cela dépendra des propositions sur la table. »