L'abonnement à l'Informé est à usage individuel
Un autre appareil utilise actuellement votre compte
Continuer la lectureCe gros sous-traitant de Stellantis et Renault pourrait changer de mains
L’entreprise compte près de 5 000 salariés et 27 usines. UBS et Lincoln International accompagnent la famille fondatrice dans sa recherche d’un nouvel actionnaire.
Assez peu d’entreprises peuvent se targuer d’être contrôlées par une même famille depuis presque 200 ans. C’est le cas d’un équipementier automobile français qui compte 4 600 salariés répartis entre 27 usines et table sur 750 millions de chiffre d’affaires en 2024. Son nom ? Trèves. La société a vu le jour en 1836, d’abord comme fabricant textile, avant une réorientation de l’activité vers le marché auto un siècle plus tard. Aujourd’hui spécialisé dans l’aménagement acoustique des véhicules, ce sous-traitant de Stellantis, Toyota, Volkswagen, BMW ou Renault évolue toujours dans le giron des descendants de son fondateur Adolphe Trèves. Mais une page est peut-être en train de se tourner. Car, selon nos informations, l’industriel cherche à ouvrir son capital… Et le nouvel actionnaire pourrait même aller jusqu’à prendre une part majoritaire. Trèves est épaulé dans ses discussions par deux banques d’affaires, UBS et Lincoln International, a appris l’Informé. Dans le même temps, une troisième structure de conseil, Marlborough Partners, est spécifiquement chargée de mener le refinancement de la dette. « Les jeux sont ouverts, qu’ils débouchent à une prise de participation majoritaire ou minoritaire d’un actionnaire extérieur, selon un proche du dossier. Cela dépendra des propositions sur la table. »