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Médias - Culture

Taxe sur le livre d’occasion : l’étonnant questionnaire du ministère de la Culture

Les services de Rachida Dati comptent interroger Amazon, LeBonCoin et les autres acteurs de la seconde main sur l’empreinte écologique de ce circuit parallèle. Une manière de mieux justifier un nouveau prélèvement aux yeux de ses adversaires.

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SEBASTIAN WILLNOW / dpa Picture-Alliance via AFP

Au festival du livre de Paris en avril 2024, Emmanuel Macron avait lancé un pavé dans la mare : imposer une contribution payée sur le livre d’occasion pour compenser le préjudice que subiraient à chaque revente les auteurs et éditeurs de livres neufs. La loi de finances pour 2025 sert aujourd’hui de courroie de transmission à la filière. Députés et sénateurs, de tous bords politiques (Les Républicains, Ensemble pour la République, Rassemblement démocratique et social européen) tentent d’imposer ce prélèvement sur les plateformes via un train d’amendements identiques (, , ). Aucun montant n’a été défini à ce stade, puisqu’il reviendrait aux ministères de la Culture et de Bercy de fixer par arrêté le taux de la contribution collectée par un organisme de gestion collective (comme la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit, la SOFIA).