Médias - Culture

Les Pompes Funèbres Générales ne veulent plus payer pour la musique d’enterrement

Parce qu’ouvertes au public, les cérémonies funéraires sont soumises au paiement de droits d’auteur et des droits voisins, comme les supermarchés et les cafés. Injuste, estime les PFG qui attaque la Sacem.

Publié : 07/06/2023 à 17:08 - Mis à jour : 07/06/2023 à 20:47

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ROMAIN LONGIERAS / Hans Lucas via AFP

« Puisque tu pars », « Goodbye my Lover », « Hallelujah »… Lors des cérémonies funéraires, ces titres résonnent souvent pour accompagner les familles dans un dernier hommage. De quoi provoquer un profond moment d’émotion… mais aussi un étonnant contentieux financier. Traditionnellement, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) et la Société pour la perception de la Rémunération Équitable de la Communication au Public des Phonogrammes du Commerce (Spré) demandent à collecter les droits de diffusion de ces chansons. Mais le géant des obsèques ne l’entend plus de cette oreille. OGF, propriétaire des Pompes Funèbres Générales, a décidé de cesser de payer la redevance sur le droit d’auteur et la rémunération équitable relative aux droits voisins, et d’attaquer ces organismes de collecte. Un litige à plusieurs centaines de milliers d’euros. L’Informé vous explique pourquoi.

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