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Continuer la lectureL’éditeur du magazine Frontières dépose la marque « C’est Nicolas qui paie »
Symbole du ras-le-bol fiscal, cette maxime a été reprise par l’extrême droite pour s’attaquer, notamment, aux bénéficiaires de prestations sociales. Erik Tegnér, le fondateur de ce média identitaire, a enregistré la marque auprès de l’INPI avant le mouvement Nicollage, prévu ce 17 juillet.

Le coût de l’audiovisuel public, le budget des Jeux olympiques, le pouvoir d’achat des retraités, le vol des Vélib’… sur chacun de ces sujets, la même expression ressurgit sur les réseaux sociaux : « C’est Nicolas qui paie ». Cette figure rhétorique, symbole du ras-le-bol fiscal des Français, a suffisamment fait mouche pour que des hommes et des femmes politiques de droite et d’extrême droite (Laurent Wauquiez, Éric Ciotti, Sarah Knafo…) s’en emparent. Le Figaro Magazine du 11 juillet a même consacré sa Une au phénomène avec une enquête sur La révolte des « Nicolas », « ces jeunes actifs qui considèrent qu’ils payent pour tout le monde ». Et depuis que François Bayrou a dévoilé hier son plan d’économies de 43,8 milliards, mettant tous les Français à contribution, le mouvement est reparti de plus belle.