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Médias - Culture

Conflit d’intérêts, interview censurée… ce qui pourrait gêner la nomination de Christophe Jakubyszyn aux Échos

La candidature du journaliste doit être validée lors d’un vote la semaine prochaine par la rédaction du quotidien. Mais des événements récents au sein de BFM Business, chaîne qu’il dirigeait jusque-là, suscitent certains émois.

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EMMANUEL DUNAND / AFP

La crise inédite qui agite Les Échos depuis plus d’un an maintenant devrait bientôt prendre fin. Sans directeur des rédactions depuis le limogeage surprise de Nicolas Barré en mars 2023, les journalistes du quotidien économique sont appelés à valider la nomination d’un nouveau patron lors d’un scrutin organisé le 25 avril prochain. Proposé par l’actionnaire du titre, LVMH, Christophe Jakubyszyn passera son grand oral quelques jours plus tôt, le 22 avril. L’exercice n’a rien d’une formalité : les troupes se sont déjà opposées au précédent prétendant au poste, François Vidal. Mais après 13 mois sans chef, la rédaction, impatiente de retrouver un peu de stabilité, devrait, cette fois, donner son aval.

Un précédent survenu au quotidien économique pourrait pourtant éclairer l’affaire. Par le passé, la grande reporter Valérie de Senneville mariée à Michel Sapin, ministre de l’économie du gouvernement de François Hollande, avait saisi le comité d’indépendance éditorial des Échos afin de déterminer la marche à suivre. Cette instance avait recommandé qu’elle se déporte des sujets liés au ministre ce qui ne l’empêchait pas de continuer à traiter d’autres dossiers. Une telle jurisprudence pourrait s’appliquer dans le cas de l’Oréal avec Christophe Jakubyszyn.

Côté BFM Business, son successeur n’a pas encore été désigné. Le nom de son adjointe Audrey Maubert circule dans les couloirs : « C’est ce que voudrait la logique : dans les faits, elle dirigeait déjà la rédaction », confie un journaliste de l’antenne. En effet, si une autre source au sein de BFM Business confie regretter le départ d’un « bon patron », d’autres sont plus critiques sur son bilan : très impliqué dans la matinale, il aurait délaissé le reste de la grille. « Il a été très absent, avait un rôle de représentation plus qu’opérationnel, estime un taulier de l’antenne. À part la matinale, le reste l’intéressait très peu. » Et d’ajouter : « Il n’avait pas les mains dans le cambouis, donc je ne pense pas qu’il les aura non plus aux Échos»

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