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Grande conso

Berenice et Weill reprennent leur souffle, un signaleur de confiance débouté face à l’Arcom... les télex de l’Informé

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Publié : 21/10/2025 à 10:29

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► Textile. Par le fait du hasard, les deux marques d’habillement Berenice et Weill, positionnées sur le même créneau du haut de gamme accessible viennent de valider un plan de redressement à quelques jours d’intervalle. Elles reprennent donc leur souffle dans un secteur marqué par la déconsommation et les défaillances.
Pour Weill, placé en redressement en février 2024, le chiffre d’affaires avait connu une forte baisse entre 2020 et 2023, passant de 16,7 à 10,9 millions d’euros, en raison de la concurrence ou encore de la pandémie. Mais des performances positives depuis le début de l’année et le retour à la rentabilité ont permis de valider un plan de redressement le 26 septembre, qui sera étalé sur 10 ans. Sur cette période, 5,4 millions de dettes devront être remboursées, par rapport à un passif de 13 millions (dont 6,4 millions dus à son actionnaire Elie Weill qui devront être abandonnés ou convertis en capital).
Pour Bérénice, griffe créée par Frédéric Krief (actionnaire à 90 %), les difficultés ont été du même ordre. Suite à la baisse d’activité et la recherche - infructueuse - d’un partenaire pour relancer la marque, l’entreprise a été placée en redressement en janvier 2024 (année où le chiffre d’affaires a atteint 10,5 millions d’euros). Depuis, la masse salariale et le nombre de magasins ont été réduits, permettant à l’exploitation de redevenir bénéficiaire début 2025. La marque, qui compte 13 magasins en propre, 5 affiliés et 146 revendeurs multimarques, a validé son plan de redressement sur 10 ans le 3 octobre. Il doit permettre de rembourser 4,2 millions d’euros de passif accumulé. M.L.