Le coût des futures centrales nucléaires à nouveau passé au crible
Un troisième audit visant à contre-expertiser les propositions d’EDF sur le coût des six futurs réacteurs de type EPR 2 vient d’être lancé par l’État. L’exécutif veut à tout prix éviter les erreurs du chantier de Flamanville.

Point crucial de la relance du nucléaire civil annoncée par Emmanuel Macron, le coût de construction des futurs réacteurs de type EPR 2 continue d’être questionné. Un nouvel appel d’offres vient d’être lancé en mars par l’État pour réaliser un audit du dernier chiffrage fourni par EDF sur le montant du programme. C’est le troisième en quatre ans. L’enjeu : s’assurer de la pertinence des évaluations réalisées par le groupe énergétique, au fil de l’avancée du projet. Une précaution nécessaire, vu les surcoûts affichés par les derniers grands chantiers nucléaires lancés par la France ces dernières années : l’EPR de Flamanville est revenu six fois plus cher que prévu, tandis que celui construit par Areva à Olkiluoto, en Finlande, a vu son prix multiplié par trois.
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