Déchets : onze travailleurs sans-papiers vont attaquer Veolia, Suez, Paprec et Urbaser
Employés par un sous-traitant, ils dénoncent des conditions de travail indignes et s’apprêtent à saisir les prud’hommes.

Ils sont plus d’une dizaine, le poing levé, chasubles Veolia sur le dos. Ce lundi matin, des travailleurs sans-papiers se sont mobilisés dans un centre de tri du 15e arrondissement pour dénoncer les conditions de travail « indignes » qu’ils disent avoir subies. « On est chargés des tâches les plus pénibles, sans même être déclarés et pour 60 euros la journée, raconte Ismail, un trentenaire embauché en 2019. Si on se plaint, les chefs ne nous font plus travailler, voire nous menacent quand on essaie de faire valoir nos droits ». Tous ont travaillé pour la société NTI, sous-traitante dans la filière du traitement des déchets.
Soutenez l’investigation indépendante !
15 jours gratuits sans engagement*
Chaque jour, la rédaction de l’Informé révèle des informations exclusives sur les entreprises et leurs dirigeant(e)s dans tous les secteurs de l’économie. Factuel, libre et sans pub, l’Informé ne vit que de ses lecteurs.
- Abonnement résiliable à tout moment
- L’accès à l’intégralité de nos articles sur ordinateur fixe, tablette et smartphone
- Des newsletters récapitulant nos scoops
- Des alertes sur les sujets et auteurs de votre choix
Notre indépendance nous a permis de vous révéler ces informations :
*Offre valable sur l’abonnement mensuel