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Bannie par Twitter, la présidente du Parti Pirate International en appelle à l’Arcom

Estimant que sa porte-parole Florie Marie a été injustement éjectée par Twitter, le Parti Pirate français demande au gendarme de l’audiovisuel et du numérique d’ouvrir une procédure à l’encontre du réseau social.

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JAKUB PORZYCKI / NurPhoto via AFP

Le 17 mars dernier, Florie Marie, présidente du Parti Pirate International et ancienne permanente d’Europe-Ecologie les Verts, a posté sur son compte personnel une série de tweets (un « thread », dans le jargon), où elle a dénoncé plusieurs cas de pratiques sexistes subies et observées au fil de ses précédentes carrières, notamment politiques. Quatre jours plus tard, Twitter l’informait que son compte @florielvm, suivi par plus de 12 000 abonnés, était définitivement banni. C’est tout particulièrement un message posté quelques heures avant le fil, où celle-ci s’en prenait aux « connards misogynes », qui a provoqué la suspension définitive de son compte («  Bonjour à tout le monde sauf aux connards misogynes à qui j’ai prévu de couper les c*uilles, de les napper d’une sauce aux règles et de les faire bouffer. »). La décision, qui n’a été précédée d’aucun échange contradictoire, a suscité une vague de protestations sur le même réseau social. Très chatouilleux sur la question de la liberté d’expression, le Parti Pirate français a décidé de soulever ce cas devant l’Arcom, révèle l’Informé.