Le PSG tope avec Gorillas, fin du match Calmels-Barnes, Winamax perd son pari... les télex de l’Informé

► Sport. Le Paris Saint Germain va récupérer une partie des sommes dues par son ex-partenaire de sponsoring Gorillas. Fin 2021, en plein boom de la livraison ultrarapide de courses, l’entreprise allemande était devenue partenaire premium du club de football. Selon le quotidien l’Equipe, le deal devait rapporter entre 5 et 8 millions d’euros par an au PSG, et courir jusqu’en 2024, au moins. Mais en raison d’un modèle économique bancal, le segment du quick commerce s’est rapidement effondré. À peine un an après la signature du partenariat, Gorillas était racheté par son concurrent Getir, sur une valorisation en forte baisse et sans jamais avoir été rentable. Ce qui a semble-t-il compliqué le versement des sommes dues au PSG. Ce dernier a alors attaqué Getir en 2023 puis Gorillas en 2024 pour en obtenir le paiement. Mais l’affaire n’ira pas plus loin puisque, selon nos informations, un accord transactionnel a été signé fin janvier entre les différentes parties concernées, pour un montant inconnu. En Angleterre, l’équipe de Tottenham avait rencontré le même type de problème, la presse relatant il y a un an que Getir avait laissé une ardoise de près de 5 millions de livres sterling au club londonien. M. L.

► Immobilier. La cour de cassation a mis un point final au litige entre Barnes et son éphémère patronne Virginie Calmels, qui avait démissionné en 2019, au bout de seulement trois mois d’exercice. L’ex-maire adjointe de Bordeaux estimait avoir été poussée au départ, et qu’il s’agissait donc d’une révocation déguisée. En retour, son ancien employeur lui réclamait des dommages pour avoir porté atteinte à l’image de l’entreprise. Dans un premier temps, le tribunal de commerce de Paris avait condamné l’ex n° 2 des Républicains à payer 145 000 euros de dommages au promoteur. Elle avait fait appel avec succès, la cour d’appel annulant ces dommages, mais jugeant aussi qu’elle avait claqué la porte de son plein gré, comme l’avait révélé l’Informé. Barnes s’était alors pourvu en cassation, son avocat voyant des « motifs évidents » d’annulation dans un arrêt d’appel qui contenait « erreurs grossières ». La haute juridiction vient de le débouter, ainsi que Virginie Calmels qui s’était jointe à la procédure. Virginie Calmels ne doit donc plus rien à son ancienne maison. J. H.

► Jeux en ligne. Revers pour Winamax. Le site de paris sportifs a perdu son procès contre le fisc qui lui avait infligé un redressement de 17,5 millions d’euros au titre de l’exercice 2020. Il a contesté la douloureuse devant le tribunal administratif de Paris qui vient de le débouter. Il peut désormais se tourner vers la cour administrative d’appel. Le litige porte sur la TVA sur les paris à cote, que plusieurs sites estiment ne pas devoir payer. Bercy a aussi redressé sur le même sujet Betclic, ZeTurf et Unibet. Ce dernier avait lui aussi contesté le redressement devant le tribunal administratif de Montreuil, sans plus de succès, comme l’avait révélé l’Informé. J. H.