Offrez un coup d’avance à vos collaborateurs

Médias - Culture

Droits voisins : X.com traîné au tribunal par l’Agence France Presse

L’AFP reproche à la plateforme d’Elon Musk (ex-Twitter) de ne pas lui avoir communiqué dans les temps les éléments relatifs à la reprise de ses dépêches et photos sur le réseau.

Photo
MAGALI COHEN / Hans Lucas via AFP

Le 23 mai 2024, le tribunal judiciaire de Paris a ordonné en référé à Twitter International Unlimited Company (devenu X.com) de communiquer notamment à l’Agence France Presse toute une série d’informations, sous astreinte de 2 000 euros par jour de retard. L’enjeu ? Permettre à l’agence de prouver que X.Com gagne de l’argent avec ses dépêches pour organiser dans un second temps le calcul de ses droits dits voisins. Ce mécanisme a été instauré au bénéfice des agences et des éditeurs de presse par la directive européenne sur le droit d’auteur de 2019. La même année, le législateur français a précisé que les principaux services en ligne devaient fournir au secteur « tous les éléments d’information relatifs aux utilisations des publications de presse par leurs usagers ainsi que tous les autres éléments d’information nécessaires à une évaluation transparente de la rémunération ». Faute d’avoir eu ces informations tardivement, en tout cas pas dans les deux mois impartis par l’ordonnance de 2024, l’AFP est retournée devant le tribunal judiciaire pour liquider l’astreinte que doit payer, selon elle, X.com. Devant la juridiction parisienne, une audience était organisée ce mercredi 8 janvier, à laquelle a assisté l’Informé.