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Industrie

Citya, Guy Hoquet, Century 21… les coulisses noires d’un empire immobilier

Burn-out, licenciements abusifs, brimades… D’anciens salariés racontent l’envers du décor d’un des leaders du secteur en France. L’attitude de son président fondateur Philippe Briand est notamment mise en cause.

A gauche, Philippe Briand, président fondateur d’Arche. A droite, la devanture d’une agence Citya, la marque historique du groupe.
A gauche, Philippe Briand, président fondateur d’Arche. A droite, la devanture d’une agence Citya, la marque historique du groupe. Guillaume Souvant AFP / Jean-François Forth Hans Lucas via AFP

En interne, on appelle ça les « Cityales ». Tous les ans, une convention d’envergure réunit tous les salariés de Citya, société historique du groupe Arche (Laforêt, Guy Hoquet, Century 21…). Entre deux conférences, les collaborateurs, envoyés pour l’occasion vers une destination de rêve (Marrakech, Séville…), ont droit à un accueil VIP. Cocktails, guest stars, danseuses en tenue de samba… Philippe Briand, fondateur de ce véritable empire immobilier, ne recule devant rien po​​ur que ses troupes passent de bons moments. Dans les clips vidéo de ces rendez-vous annuels, l’homme d’affaires apparaît comme un patron sympathique, un vrai « showman » même : sur scène, devant une foule en délire, il joue la comédie, pousse la chansonnette, danse avec ses équipes ou échange un check avec le chanteur Gims, spécialement dépêché pour l’occasion. Avant de saluer son public, à qui il envoie des baisers, en criant : « Vous êtes les meilleurs de ma vie, je vous aime ! »